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Vivons heureux, vivons... présents




Aujourd'hui, j'ai pris conscience que le bonheur était sans forme.

Et c'est mon dernier séjour au Brésil qui m'a fait toucher du doigt cette réalité.

Parce que vivre au Brésil, c'était mon rêve. Parce que je pensais que ça allait solutionner tous mes problèmes.


Ce voyage m'a tout de même permis de me révéler comme jamais. Sauter le pas en suivant mon rêve m'a permis avant tout de dépasser mes peurs. De ne plus attendre pour faire quelque chose, d'y aller... Quand j'ai commencé à poster des vidéos sur Youtube, je ne vous raconte pas le challenge que ça a été... Mais je l'ai fait, et aujourd'hui, cette peur est derrière moi!


Mais ce dont j'ai envie de parler dans cet article, c'est que ce n'est pas le fait d'être au Brésil qui me faisait me sentir heureuse. C'était juste de suivre mes élans. C'était de créer. C'était de me baigner, de méditer, de respirer. C'était de sentir la joie en présence de mes amis, d'être bien.


Je me suis aussi sentie malheureuse là bas. Triste, isolée, incomprise. J'avais le fantasme que les plages de sable fin auraient fait s'envoler toutes les noirceurs de mon âme. Mais ce n'est pas ce qu'il s'est passé. Tout ce que j'avais toujours refoulé est remonté à la surface. Je devais faire face à ce que j'avais toujours fui : mon monde émotionnel.


Parce que les peurs qui surgissaient étaient à la hauteur de la pression que je m'étais mise à vouloir "réussir". La to do liste était plus que chargée. Ce qui ne faisaient que renforcer mes peurs et faire grandir la culpabilité lorsque la paralysie était présente.


Réaliser mon rêve de vivre au Brésil m'a donc fait prendre conscience d'une chose : le bonheur ne se trouve pas dans l'accomplissement personnel. Notre mental est super performant pour trouver les insatisfactions, les choses qui manquent. Avant de partir au Brésil je me disais : "quand je serais au Brésil, je serais heureuse". Rendu au Brésil, je me disais "quand j'aurais développer mon réseau autour de la photo et que je gagnerais de l'argent avec cela, je serai heureuse". Et n'ayant pas réussi à atteindre cet objectif, j'ai commencé à me dévaloriser, à culpabiliser, à me dire que j'aurai du faire ceci ou cela...


Il n'y a rien à réussir. Car la réussite ne mène pas au bonheur. Au contraire, c'est l'illusion que ça sera mieux demain qui nourrit mon insatisfaction présente.


Après un mois passé en France, quand je recommence à me dire qu'il me faut telle ou telle condition pour être heureuse, j'essaie de ne plus me faire avoir. Le bonheur se trouve dans les joies simples du quotidien, dans la lenteur de nos actions, dans la beauté d'un sourire, dans le silence qui entoure la vie.


Il n'y a que ça. Ne cherchons plus ailleurs.


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